pont Sauvge

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Les Ponts



rivière


    - Pour comprendre notre cité, il faut établir une distinction entre les endroits où il n’y avait plus de cours d’eau et ceux où réellement un pont franchit la rivière. Les premiers résultent de la canalisation ou le comblement qui ne laisse plus apparaître de cours d’eau. Les seconds se limitent à la Vesdre, dans son cours à travers la ville, venant de Dolhain vers Pepinster.
    - La plupart de nos ponts ne sont pas revêtus de plaques indicatrices ni de mention, si fréquente ailleurs, donnant le nom de la rivière : «la Vesdre». Ils n’ont donc pas de noms, ou portent la dénomination de la rue qui les franchit ; cela est le cas le plus fréquent. 





               



          



Pont Sauvage



      - Mitoyen entre Ensival et Lambermont, Le Pont Sauvage constitue une propriété privée( jadis grevée d'un droit de passage pour piètons) à qui il assure la communication entre la rue des Weines et Francomont (territoire de Lambermont jusqu'en 1977, année des fusions; un sentier y monte vers le centre du village. Il doit son nom à la famille Sauvage.



            




Propriété Sauvage  





  

Famille Sauvage:
       - Mais un nom va dominer, un siècle durant, l’industrie de Francomont lorsque Aubin-Joseph Sauvage, natif de Dison (1711), époux d’Anne-Marie Collet, prit en location (1768) puis acheta (1772) l’ensemble des propriétés de J.J de Cecil qu’il agrandit par d’autres acquisitions ; fabricant de draps, d’abord à Dison et Hodimont, il donna un remarquable essor à sa fabrique, notamment par une importante fourniture aux armées (1794), que renforcèrent encore après sa mort (1829) ses successeurs : Aubin-Joseph Sauvage-Cornet (1802-1871) et Victor-Nicolas H.J. Sauvage-Kaison (1836-1860) qui, en parallèle à leur activité économique, furent bourgmestres de Lambermont .
      - Le "Pont Sauvage" et le thier joignant, du même nom (devenu thier des Navettes) tout comme la  "rue Sauvage", à Ensival, font l’objet d’autres précisions sur cette famille.
      - Une place de choix fut également occupée dans l’industrie de Francomont par le fabricant J.N. David ; son rôle est expliqué dans les paragraphes relatifs à la « rue Pierre David ».
       - Enfin, tinrent également une place marquante en cet endroit, l’usine Davignon et la fabrique de flanelle F. del Marmol.
       - Aujourd’hui, en franchissant le pont Sauvage, et en abordant Francomont, on ne trouve plus d’usine mais un endroit paisible, témoin du passé par ses anciennes résidences ; Jules Peuteman qui joignait à son esprit d’érudition, une âme de poète, y voyait une atmosphère de béguinage. Tout comme à Verviers où les industriels avaient leur habitat proche de leur fabrique, la famille Sauvage édifia la demeure en style Louis XVI que l’on admire encore au n°7 ; l’immeuble est classé tout comme l’ensemble de Francomont. Au n°3, une vieille construction, classée également porte à son porche le millésime 1791 et est entourée d’un jardin plein de verdure.
        Enfin, c’est là que résida le constructeur d’automobile Linon 

  







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