vendredi 2 janvier 2015

Les fontaines

Le canal des usines


Canal des Usines (1891)





















nouveau canal des usines


     Le Canal des usines, qui aurait été créé en 1100, était à l'origine une déviation de la Vesdre. Il fut, pendant des siècles, l'artère vitale de Verviers : il apportait l'eau et l'énergie indispensables à l'industrie textile

  
                              Le Canal des usines fut supprimé en 1906.

Son histoire mérite toutefois d'être retracée parce que, si l'on en croit certains auteurs, il aurait été crée vers 1100, soit une incidence de huit siècles sur la vie de la cité.

                                                Qu'était donc ce canal ?

A titre de comparaison, à Liège, au Pont de Fragnée, une dérivation se détache du cours du fleuve, le côtoie parallèlement vers le nord et le rejoint Pont Atlas V.



       - Plus modestement il en fut de même à Verviers, toute proportion gardée: le canal a pour origine une dérivation sur la Vesdre à hauteur des usines Simonis rue de Limbourg, et destinée à alimenter le moulin banal de Verviers; le canal du moulin recevait rue du Vieil Hôpital, les eaux du ruisseau de Mangombroux, dit de Sècheval. Le prolongement du canal du moulin à travers la ville constitue le canal des usines.









   - Inauguré le 24 juin 2000, le Nouveau Canal des Usines a été intégré dans un projet de la Ville de Verviers ressuscitant un espace plutôt triste : la "Terre Hollande".

  - D'une longueur de plus ou moins 86 mètres pour une largeur de 2,50 mètres, le Canal est enjambé par trois passerelles et un pont : le Pont-aux-Lions.









Fontaine de la gare





   - Inaugurée le 23 avril 1999, la fontaine se compose de jets d'eau circulaires. Ces jets, 96 au total, sont dirigés vers l'intérieur. Le jet central est composé de 24 jets d'une hauteur de plus ou moins cinq mètres. La fontaine est éclairée par 28 spots
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Parc et fontaine de l'Harmonie





                
    - Créée en 1829 par un jeune Hervien fervent amateur de musique, la Société Royale d'Harmonie acquit en 1832 un terrain non loin de la Vesdre. Dans le parc se dressent aujourd'hui encore les vestiges du dernier kiosque à musique de Verviers inauguré le 13 août 1854, classé depuis 1982. La fontaine date de 1855.









"Les busettes" rue Jules Cerexhe




Cette fontaine est une création du sculpteur verviétois Serge Gangolf     L'œuvre, inaugurée le 12 mars 2004, est située rue Jules Cerexhe, non loin de l'angle formé avec la rue de la Régence. L'artiste a puisé l'inspiration dans ses  souvenirs. En effet, Serge Gangolf a baigné toute son enfance dans l'industrie lainière et a toujours été fasciné par ce qu'on appelait les "busettes", ces cônes en carton autrefois utilisés dans les usines textiles. Cet ustensile présent dans les navettes à tisser était jusqu'ici absent dans le circuit recréé au centre-ville, ce qui explique la thématique choisie pour ce nouveau joyau touristique de Verviers.  
       La fontaine est composée de trois "busettes" en petit granit meulé, représentées par des cônes de 2,70 mètres de hauteur pour 75 cm de diamètre à la base. Chaque "busette" est composée de trois éléments en petit-granit superposés, percés de part en part par un trou et rainurés horizontalement. 

      - Les rainures animent la surface et accrochent l'eau qui ruisselle. Les busettes seront bien sûr éclairées par des spots de couleur blanche et verte (les couleurs de Verviers) immergés ou encastrés dans les pierres. Une surface plane en dalle de petit - granit scié garnit le fond d'un bassin qui reçoit les busettes. Ce plan d'eau renvoie ainsi l'image des cônes




















Fontaine Mallar




    - La fontaine, située rue Léopold Mallar, a été inaugurée le 21 mars 2004 après avoir été restaurée.

    -Les travaux ont consisté en un nettoyage à haute pression, un aménagement de la chambre de récolte et de stockage d'eau, la fourniture et la pose du système de pompage et de filtrage.




Perron place du Marché




LE PERRON DE VERVIERS date de 1732.

       - Le corps de cette fontaine est en pierre calcaire de Verviers. La colonne est haussée, non plus sur trois marches de métal, disparues aujourd'hui, mais sur deux grandes marches carrées en dalles de béton qui surélève cette denière. Sur l'entablement du corps de la colonne est placé un perron en bronze surmonté d'une pomme de pin et d'une croix.
     - Sur chaque face de la colonne, un mascaron cracheur en bronze en forme d'angelot et une vasque en coquille de pierre. Sur l'une des faces, une double porte en bois remplace la porte en bronze décorée d'armoiries placée en 1732. Les armoiries des bourgmestres Simonis et Delmotte ainsi que du prince-évêque de l'époque ont été enlevées lors de la révolution de 1830.

      - Ce perron serait, d'après Maurice Pirenne, le plus ancien de ceux encore debout dans l'ancien marquisart de Franchimont



Fontaine Rio place  du Martyr





     Cadeau de la Région Wallonne et inédite en Belgique de par sa  taille, la fontaine Rio +10, inaugurée en mars 2003, symbolise  le développement durable de la planète. C’est l’hommage verviétois au sommet consacré à l’avenir de  la planète qui s’est tenu à Rio de Janeiro (Brésil) en 1993
    Sur le globe, la pierre bleue naturelle représente les mers et  les océans, tandis que les continents sont dessinés en blanc.  Ils ont été coloriés avec une résine spéciale, réputée inusable. L’ensemble mesure 2 mètres de haut. Le globe terrestre, d’un  mètre de diamètre, repose sur un socle duquel il s’élèvera  de quelques dixièmes de millimètre sous la pression de jets  d’eau formant un coussin. 

    - D’un simple geste de la main, les passants peuvent faire tourner le globe d’une tonne et demie sans grandes difficultés.


















Fontaine Ortmans rue des Raines





    - Sur le fronton, la ville de Verviers, représentée par une dame, côtoie un lion (symbole de la force). La dame tient dans sa main  droite une pièce de drap (évocation de l’industrie textile de la ville). On peut voir deux dalles commémoratives :  

•  à gauche "1878, Ortmans Hauzeur réalise la distribution d’eau de la Gileppe" 

   à droite « Au Bourgmestre Ortmans Hauzeur 1854-1885, ses concitoyens reconnaissants ».  

Le soubassement en pierre de taille est interrompu par des bandeaux sculptés imitant des rideaux d’eau.  

Un des bandeaux imite des vagues. On retrouve des éléments qui rappellent l’eau :  

•  des coquillages sculptés ;  

un très gros coquillage derrière le buste de Jean-François Ortmans  

•  une amphore de chaque côté.  


   - Le bas du monument évoque la distribution d’eau et le rôle que joua Jean-François Ortmans dans le développement de l’industrie locale. Cinq bassins reçoivent l’eau déversée par une conduite située sous le piédestal. Ce monument a été dressé au pignon d’une maison d’habitation qui compte certains éléments de décoration identiques à la fontaine






















Fontaine des escalier de la paix rue du palais




Petite Description



 
      Remise en service en juin 2006, cette fontaine fait partie intégrante des escaliers de la Paix. Cet escalier est un autre témoin des grandes réalisations urbaines du XIXème siècle. A l’origine, il devait permettre de relier rapidement la nouvelle rue du Palais et les beaux quartiers du sud de la ville. Tout en haut se trouve une statue de femme représentant la Paix. La fontaine se trouve dans la fausse grotte en forme de cul de four qui occupe le centre des escaliers. Le jet avancé vient rejoindre un ensemble de jets verticaux, tombants, placés en haut de la cavité. Une fontaine publique ornait l’ouvrage mais elle a été mise hors-service au début des années 1980 à cause de fuites et de trop fortes consommations d’eau car elle n’était pas en circuit fermé à l’époque. Les ferronneries ont fait récemment l’objet d’une restauration.





 "Mur d'eau" Peltzer de Clermont


    - Alliant la modernité de l’inox à l’éternelle source de vie, le mur d’eau, inauguré en 2003, agrémente, de façon charmante, la tranquillité de cette rue. L’eau glisse et termine sa course dans un bassin semi-circulaire en pierre bleue. A cet endroit se trouvait l'ancienne entrée de la plaine Peltzer



Heusy place communale




  - Pendant longtemps un étang (1823) récoltait les eaux de pluie si nécessaire aux besoins ménagers et à ceux du bétail; il résolvait imparfaitement le problème des villages situés sur une hauteur, défavorisé par rapport aux localités riveraines d'un cours d'eau (vesdre ruisseau de mangombroux, biez de Dison, etc).Heusy étant à cet égard donc, dans le même cas que Stembert, ayant conserver son pittoresque vivier




































Fontaine secrète place Verte






     - La conception de cette fontaine revient à l’ASBL « Verviers Fontaines 2000 », qui souhaitait marquer le passage de l’an 2000 en renforçant le label « Verviers, capitale wallonne de l’eau ». Inaugurée en mars 2002, elle a été en partie financée par les Verviétois qui pouvaient acheter un pavé placé près  de la fontaine pour y faire graver leur nom. 


             

      - Alimentée par sept pompes, la fontaine comporte 20 jets moussants aux coins et, sur les bords, soixante-neuf jets verticaux de hauteurs variables. L’eau s’élance à une hauteur d’un à cinq mètres en continuelle mouvance. Elle retombe sur le sol de la place et  disparaît dans des avaloirs discrets pour être immédiatement recyclée en circuit fermé. C’est ainsi que la fontaine devient « secrète »





























La roue à Aubes pont léopold













   
   - Cette roue à aubes  nous rappelle, de façon stylisée, les nombreux moulins que l’on trouvait autrefois en ville et qui ont aujourd’hui disparu. Elle a été
conçue par deux membres de l’administration communale de Verviers, l’ingénieur en chef Michel Derchain et l’architecte urbaniste Jean-Pierre Dewaide. 

      - Le principe est simple : une pompe alimente un tuyau qui laisse couler l’eau sur des godets de la roue à aubes. La roue se met alors à tourner, comme celle d’un moulin. Autrefois, les roues à aubes faisaient se mouvoir les machines textiles.



La sculpture rue des Raines






  - Une fontaine existait déjà rue des Raines, près de cet emplacement, vers la fin du XVIIIe siècle. La sculpture-fontaine a vu le jour grâce à une collaboration entre le sculpteur
Serge Gangolf, le Soroptimist Club de Verviers, l’asbl Verviers Fontaines 2000 et la ville de Verviers. Inaugurée en mars 2006, cette sculpture fontaine en acier inoxydable mesure 2 mètres de haut




















La fontaine du Pont d’Al Cute rue  Renier



      - C’est la dernière des fontaines publiques. Elle date de 1828 et, à l’époque, l’eau débitée avait la réputation d’être la meilleure de la ville. Le Christ est très ancien et date probablement du 18ème siècle. En wallon verviétois, « cute » signifie  "prostituée". Ce pont porte ce nom à cause des dames qui vendaient leurs charmes dans les maisons toutes proches.





La fontaine de la Grâce  rue de la Station Outlet


    - Cette sculpture longiligne représente la Grâce. Elle est l’œuvre de Marianne Doucet, née en 1958 et enseignante depuis 1978. Marianne Doucet utilise des matériaux aussi divers que la terre, la résine, la pierre ou le bronze selon l’objectif à atteindre. 

    - Si l’artiste devait résumer sa démarche artistique, elle citerait la phrase de Botticelli : « Par les mouvements du corps je voudrais dévoiler ceux de l’âme ».

    - L’eau qui s’écoule et qui voile la danseuse représente le temps qui passe inexorablement envers et contre nous. Inaugurée en mars 2005, la fontaine est en bronze et en pierre bleue. La Grâce mesure 3 mètres de hauteur.





















































Le perron de Stembert




        - Le Perron de Stembert était, en réalité, une simple fontaine, au même titre que quatre autres puits disséminés dans le village et permettant à la population locale de s’approvisionner en eau potable.
    Une autre photo, datant de 1909 – 1910 nous le montre à l’endroit où il se situe encore aujourd’hui. Apparemment, il fut déplacé à plusieurs reprises et se trouva durant pas mal de temps en pièces détachées contre le mur de la ferme Jardon, située sur l’actuelle Place du Perron.Il fut restauré en 1982 par les ouvriers communaux de la Ville de Verviers et inauguré le 1er mai de cette même année sur la place Natalis, laissant ainsi la place du Perron…sans perron ! 

    - Deux dates y figurent : "1856"et "1877" ainsi que l’inscription "Hommage reconnaissant à R.H.J. Lelotte et N.J. Dorman, bourgmestres de Stembert, par leurs administrés"




                 Si aujourd’hui l’eau courante est une chose devenue normale et indispensable pour chaque habitation, il n’en fut pas toujours de même pour notre village de Stembert. On sait que le Grand-Vivier existait déjà bien avant 1778 et qu’il servit d’abreuvoir pour les bêtes, d’approvisionnement en eaux pour le travail du textile et également d’approvisionnement en eau potable pour les habitants.

                 Arthur Fassin, dans son livre de 1890 nous indique qu’il existait cinq puits qui alimentaient le village. A cette époque (fin du 19ème siècle), trois existaient toujours : « lu grand pusse » (le grand puits), « lu nou pusse » (le nouveau puits) et « lu fontaine dè marihau » (la fontaine du maréchal, ainsi nommée parce que située à proximité du maréchal ferrant nommé « Rahier »). Dès les premières sécheresses, ces sources se tarissaient, mettant fortement dans l’embarras la population. Il fallait aller s’approvisionner à Mangombroux.

En 1804, le Conseil communal de Stembert demande l’appui du sénateur « Monge » pour obtenir des subsides afin de pouvoir prendre les eaux des différentes sources des hauteurs du village pour les amener au centre par des tuyaux. Monsieur Fassin donne l’extrait suivant : « Cette commune située sur une vaste plaine et dominée par une montagne, est privée d’eau pendant plus de neuf mois de l’année. Les habitants ne peuvent s’en procurer, non seulement pour leur consommation, mais encore pour leur bétail, qu’en faisant une demi-lieue de chemins et notamment au sein du village de Mangombroux, défaut qui dans le cas d’incendie nous réduit à l’impossibilité de porter aucun secours. Cette privation d’aliment de première nécessité nous expose en outre au grand inconvénient de ne pouvoir alimenter les fabriques de draps qui s’y sont établies, fabriques qui feraient le bonheur de cette commune en même temps qu’elles sont l’âme d’un état ».
              

                   Malgré cette exposition assez éloquente et un peu exagérée de la situation, il ne fut donné aucune suite à cette requête. Ce n’est que cinquante ans plus tard que les administrateurs conçurent d’exécuter le projet. Des travaux furent entrepris dans la commune dans le but d’y chercher une source suffisante. Cela ne donna aucun résultat. En 1853, l’architecte Cornet, de Verviers, élabora un plan par lequel, allant prendre l’eau dans le ru intarissable de Mariomont, on pouvait alimenter deux fontaines. Ce projet reçut l’approbation du Conseil qui vota, le 3 mars 1853, un subside 3.000 francs sur les 6.000 francs que coûtait l’installation. La Députation permanente refusa l’accord du subside qui lui était demandé mais une nouvelle pétition, présentée en 1855 au Ministre de l’Intérieur, lui fit l’agréer.


            Lors de la première adjudication, le 25 février 1856, personne ne se présenta. Une autre eut lieu le 12 mars 1856 et les soumissions furent au nombre de deux. La moins élevée montait à 6.800 francs. L’adjudicataire ayant refusé l’offre de 6.200 francs (ce qui représentait un fameux budget à l’époque), le Conseil demande à exécuter ces travaux en régie, c’est-à-dire par les habitants de la commune, sous la surveillance d’un des chefs. La permission fut accordée et l’année suivante, le centre du village avait sa distribution d’eau avec son perron ou fontaine publique.



























Surdent


                  
    - Au fil des ans qui passaient, le Monument s'est retrouvé envahi par une végétation de plus en plus abondante et touffue si bien
qu'il était presque devenu invisible à la vue des passants et inaccessible à cause du non-entretien du lieu.
    - Ainsi , en 2003, grâce au mensuel "LU novê LEÛP", à l'Amicale des Fêtes et du Jumelage de Stembert et à la Ville de Verviers, la fontaine retrouva une seconde jeunesse après avoir connu un nettoyage en profondeur et une restauration digne d'un 
monument centenaire. C'était le 21 juin de cette même année

   - La venue de la distribution d’eaux aux Surdents devait être un grand événement. Il fallut plus de vingt-cinq années de tractation  pour y parvenir. Aussi, plusieurs chansons furent écrites pour célébrer la mise en service du monument. Grâce à deux personnalités : le châtelain Jules Poswick et le Bourgmestre de Stembert, Lambert Damseaux, le projet pu se concrétiser. Lorsque ce dernier prit ses fonctions en 1896, il s’attela au problème qui durait depuis près de vingt ans. Sept années après, les Surdentais possédaient leur monument.








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