vendredi 9 janvier 2015

châteaux, villas et Hôtels particuliers de Verviers





Hôtel de Biolley 



Biolley: famille d'industriels Verviètois:

(18ème1789.Construit à la fin du 18ème. siècle ou au début du 19ème en style Louis XVI, il est attribué à l'architecte H. Douha Classé en 1973 et propriété de la Fondation Roi Baudouin, l'imposant bâtiment était la résidence de Raymond de Biolley, industriel renommé (1789-1846).


  

BIOLLEY (Raymond-Jean-François, vicomte de), industriel, né à Verviers le 10 février 1789, y décéde le 22  mai 1846. Il était issu d’une ancienne famille noble de Sallanches, dont deux frères quittèrent la Savoie à  la fin du xviie siècle pour se vouer à l’industrie. L’un d’eux s’établit à Augsbourg ; l’autre, François, fonda à Verviers, en 1725, la célèbre manufacture de draps qui eut une si grande part à la prospérité de cette ville. Detrooz (Histoire du marquisat de Franchimont) cite Jean Biolley comme bourgmestre en 1745 et ajoute : 
« Celui-ci était étranger et, par conséquent, était placé au consulat contre la loi ; plusieurs de la même  famille y furent ensuite placés de même ; mais elle augmenta le commerce de la ville, l’embellit par beaucoup d’édifices particuliers et mérita du public à beaucoup d’autres titres : de manière que, si la loi a été transgressée, on a lieu d’en perdre la mémoire. »





























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                           Château des Mazures



Famille Biolley 


 


















Construit en 1834 à Pepinster par Edouard  Biolley .L’empereur Guillaume II de Prusse  passant en chemin de fer  en 1865, admira cette construction gothique, en demandèrent les plans et décora l’architecte Vivroux de l’ordre de l’aigle noir


Origine du nom "Mazures" le patois verviétois parle de " masure " pour désigner une maison délabrée. Y avait-il des maisons insalubres à l'emplacement du château des Mazures ? Apparemment non ! Nous avons cherché la signification du terme "masure" au XVe siècle, époque présumée d'une première construction. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce mot ne désigne pas uniquement une maison en ruines mais tout simplement une demeure. Il désigne également une maison et les terres qui en dépendent .







 

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Château Lieutenant






Famille d'industriels Verviétois que l'on associe à la famille Peltzer: 
Ce château fut construit fin 19° siècle par la famille Lieutenant-Peltzer destruction du siège de l'école (le château Lieutenant, rue de la Concorde) par un bombardement incendiaire le 27 novembre 1941







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          Château des croisiers








À l'est d'Andrimont, une portion de territoire assez importante était connue sous le nom de "Domaine des Croisiers". une partie de ce que fut cette enclave territoriale est actuelle- ment occupée par "La Cité de l'espoir". 



 Déforestation...

 Le domaine des Croisiers, à l'époque, a été vendu à un homme d'affaires hollandais qui avait compris que, en abattant les arbres pour les vendre à une scierie, il réaliserait un bénéfice très substantiel. Après cette déforestation, le domaine est passé dans d'autres mains. Lorsque Monsieur Voos en était propriétaire, trois étangs embellissaient le parc et le gibier était important. Les lapins pullulaient au point d'y devenir une nuisance pour les agriculteurs. Il était courant qu'au moment des foins, la faucheuse découpe quelques lapins au passage. Cachés dans les hautes herbes, ils ne voyaient pas arriver les lames et se faisaient tuer avant d'avoir pu réagir. La myxomatose, passant par là, a malheureusement exterminé cette population. Les écureuils eux, grands amateurs de noisettes, noix et châtaignes y étaient également nombreux. Consommant une trop grande quantité de ces fruits qui auraient pu donner naissance à de nouveaux arbres, le chef garde-chasse s'était donc fixé comme mission de limiter cette population qui échouait dans les casseroles du personnel. Ce mets était, paraît-il, très apprécié. On comprend qu'une grande quantité d'écureuils étaient nécessaires pour garnir les assiettes de ce petit monde, l'équipe se composait principalement de deux gardes-chasse, un chauffeur, une femme de chambre et une cuisinière.Durant la guerre de 1940, le château a été réquisitionné par l'armée allemande, ces soldats ont cédé la place aux troupes américaines en 1944.La présence de ces derniers a laissé à Madame Vanasschen d'heureux souvenirs. Entre autres, le fait que, quelques-uns confiant leur lessive au personnel du château, il était courant de découvrir, au fond de leurs sacs de linge quelques petits cadeaux : chocolat, sucre, café par exemple. Ces denrées, à l'époque, étaient coûteuses et manquaient souvent dans les ménages.Il était fréquent que les Américains distribuent des tablettes de chocolat aux enfants. Ces tablettes étaient emballées dans de petites boîtes en carton, le chocolat était couvert d'une couche de cire destinée à protéger la nourriture de l'humidité. Je me souviens avoir gratté cette cire, comme beaucoup faisaient à l'époque, afin de la faire fondre et l'utiliser pour fabriquer de petites bougies. À la guerre comme à la guerre, c'était la débrouille avec ce que l'on réussissait à trouver. Deux fermiers occupaient le domaine, la famille Habets exploitait la ferme proche du château tandis que la famille Albert occupait celle située au fond de la propriété.


D'où provient cette appellation de « Croisiers » ? D'après certaines sources, il s'agissait d'un ordre religieux : les Croisiers. Après les croisades, ces huit expéditions successives de croyants qui avaient pour but de délivrer le saint Sépulcre de Jérusalem, quelques nouvelles congrégations se sont formées. Les Templiers, les plus connus, avaient accompagné Godefroid de Bouillon en 1099, lors de sa croisade. Logés à Jérusalem dans le temple de Salomon, ils furent vite désignés sous le nom de Templiers. Cet ordre, devenu par la suite très puissant et très riche, s'était donné pour mission de protéger des brigands et des Sarrasins, les pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte. Au plus fort de leur gloire, ils disposaient de plus de 15000 chevaliers, de milliers de sergents, d'écuyers et de turcopoles » (il s'agissait de soldats sarrasins convertis au christianisme). Ils possédaient plus de 9000 commanderies, ainsi que de nombreuses places fortes en Orient et en Europe. Ce sont eux qui, pour éviter d'être détroussés par les brigands, étant souvent transporteurs de fortes sommes destinées à payer la rançon de certains prisonniers, imaginèrent l'ancêtre du chèque bancaire, la lettre de change, document inutilisable par d'autres personnes. Propriétaires d'une immense fortune, ils ne manquèrent pas de susciter la convoitise des grands dont le roi Philippe le Bel .Ce dernier, surnommé «le faux monnayeur» leur avait emprunté d'importantes sommes d'argent. Sous son règne, la monnaie dévaluait régulièrement au point de perdre en un an jusqu'au tiers de sa valeur. C'était la ruine pour beaucoup de ses sujets. Il y avait, avec la fortune des Templiers, de quoi résoudre ses difficultés financières. L'Église était aussi concernée par cette richesse et ne tenait pas à la voir passer dans les caisses de l'état. Certains historiens pensent que Philippe le Bel a mis la main sur ce trésor mais qu'il n'en aurait rien dit pour ne pas avoir de compte à rendre au pape. Jusqu'à présent, le secret du «trésor des Templiers» est bien gardé. La description des procès des Templiers, commencés en 1307 et organisés par des inquisiteurs dominicains, a rempli pas mal de nos livres d'histoire. Souvent morts sous la torture, leurs aveux, arrachés par d'atroces violences, indignaient les soldats du roi qui assistaient aux interrogatoires Il a encore fallu de nombreuses années pour que la justice ne prenne plus en compte les renseignements fournis dans ces conditions, reconnaissant qu'à ce stade, beaucoup répétaient ce qu'on voulait leur faire dire, avec le seul espoir qu'on les achèverait ensuite. Les bûchers de l'époque ont fait un nombre de victimes comparable à celui de la sinistre guillotine lors de la révolution française... La fortune des Templiers les a perdus.Un autre ordre, «les Chevaliers de Malte», moins fortunés, n'ont pas eu à subir ce triste sort, les Croisiers non plus. Ce terme de Croisiers fait référence à la croix du Christ et aux croisades, ils ont été reconnus plus favorablement en quelques autres pays. D’autres représentants de cet ordre auraient, vers 1225, occupé le domaine des Croisiers jusque la fin du XIV siècle. Devenu ensuite un état indépendant, il ne fut rattaché à Andrimont qu'en 1794.La Cité de l'Espoir, installée à ses débuts rue Albert Thomas

















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       Château de Petaheid (Cremer-Demonty)








Propriété de M. Auguste Crémer de Monty, ce château était aussi connu sous le nom de château de Pétaheid. Ce nom, un peu étrange, désignerait une étendue de bruyères.Monsieur Auguste Cremer de Monty, rentier de son état, était un numismate reconnu.

                                                                                       






                                                                                      entrée du château



  




                                                                                                                                                               









                                                                                               


                                         
         

                                                                    










Cette rue, située – avant la construction de l’autoroute – entre l’ancienne rue de Hodimont venant de Lambermont et la rue de la Chapelle, fut construite peu après 1851 pour éviter aux charrois de se rendre vers Battice où Aubel par le Thier de Hodimont, jugé trop abrupt pour les chevaux Il s’agit d’un nom ancien : effectivement à une époque il y avait deux rues de Hodimont : l’actuelle, qui existe toujours, et celle montant à Lambermont depuis la rue de la Chapelle côté Pont Léopold) et le haut de la rue Belle-vue – Cokaihaie La partie actuelle restante, figurant sur les photos, est appelée rue de la Chapelle, elle en est d’ailleurs le prolongement. Le pont dont la fin était proche en 1968 était situé dans la propriété de M. Auguste Crémer de Monty, La ligne de chemin de fer de Battice venait de passer le couvent des Clarisses et par un tunnel de 360 m. situé quelques dizaines de mètres après notre pont, allait franchir le Val Fassotte, célèbre en son temps pour son moto-cross. A cette époque (en 1968) le terminus était à Dison.





De cela il ne reste plus rien, mais nous avons l’autoroute qui est d’une utilité incontestable à l’heure actuelle ! côté Pont Léopold et le haut de la rue Belle vue Cokaihaie La partie actuelle restante figurant sur les photos est appelée rue de la Chapelle elle en est d ailleurs le prolongement Le pont dont la fin était proche en 1968









                                Le château Peltzer :







Histoire de la famille Peltzer et de son château En 1785, une famille d’origine rhénane, les Peltzer, s’installe dans la bourdonnante vallée de la Vesdre. Avec les Simonis et les Biolley, les Peltzer deviennent rapidement les rois de la cité lainière grâce à leurs entreprises florissantes. Dès 1895, le Château de la famille Peltzer s’élève dans un parc vallonné sur les hauteurs de Verviers, loin des fumées et des miasmes des quartiers laborieux. Grâce aux Peltzer, l’architecte Charles Soubre (1846-1915) atteint un sommet dans l’art de la fantaisie et dans le souci des détails. A partir de 1938, à la mort de la veuve du constructeur, ce grand édifice néo-gothique, difficile à entretenir et à chauffer connut des phases de silence et fût même inhabité dès 1971. En 1993, Georges Peltzer décida, par souci de préserver un témoin grandiose de l’histoire de sa famille et de celle du capitalisme wallon, de vendre le château construit par son grand-père. Son changement d’affectation et son ouverture au public furent une aubaine, d’autant que presque plus personne de la famille Peltzer n’habitait dans les environs de Spa-Verviers. Les évolutions familiales vont entraîner une division du domaine en deux parties distinctes : le Château et le Parc qui l’entoure. En 1994, destiné à devenir un restaurant, le château Peltzer subit une sérieuse cure de jouvence. Les couts fixes inhérents à l’entretien de la bâtisse ont eu cependant raison du projet. Aujourd’hui, le château cherche un acquéreur… Le Parc, quant à lui, fera l’objet d’un aménagement afin d’y accueillir le projet dénommé «Domaine du Parc ».







fonsy47 sur ComBoost



      Château Jules  Nyssen Dehayes ( ou villa Béribou )









Ce château pour certains a été construit au au 19 ° siècle (1870) par l'industriel lainier Jules Nyssen-Dehayes. Cet édifice se situe a côté d son entreprise rue Béribou et en face de la passerelle Robert Centner. Jules Nyssen-Dehayes qui débuta sa carrière dans l'industrie lainière en 1840, fut bourgmestre de Lambermont de 1899 jusqu’à sa mort en 1909. Il est à noter que les Biolley ,
 Zustrassen, Peltzer etc  ont disparu contrairement au Nyssen-Deyayes et Simonis qui se sont recyclés..










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                          Le château de Séroule:








Le château de Séroule faisait partie d'un ancien et vaste domaine qui appartenait à la famille de Goër, originaire du pays de Herve (Famille noble originaire du Duché de Limbourg, où elle a possédé anciennement le Seigneurie du ban de Herve, dont elle a conservé le nom jusqu’à ce jour.) «. Après son saccage en 1790, la propriété est vendue à l'industriel François-Xavier Simonis (qui acquit également le château de la Louvetrie dont nous reviendrons ultérieurement ). Elle comprend un vaste château avec écuries et remises, un grand parc avec fontaines et étangs, ainsi qu'une importante ferme ). » En 1826, son fils Clément Marie-François Simonis démembre l'immense domaine. Quarante-quatre ans plus tard, alors propriété de Jean-François Hanlet, bourgmestre de Heusy, le château est cédé à des religieuses allemandes de l'ordre des Ursulines,

Ordre de Saint Ursule  

est un ordre religieux catholique fondé en novembre 1535 à Brescia en Lombardie (Italie) par sainte Angèle Merici (1474-1540). Il se consacre principalement à l'éducation des filles ainsi qu'aux soins des malades et des nécessiteux dans de nombreuses maisons qui en vinrent à être appelés couvents des ursulines.




auxquelles succéderont les Pères Oblats.  Au 18e s. cette propriété appartenait au baron de Goer de Herve. C'est en 1875 que ce qui subsistait du domaine de Séroule fut vendu aux Soeurs Ursulines. Aujourd'hui, tout le domaine est devenu propriété de la Communauté française qui, à la suite d'un accord avec la Ville de Verviers, a pu ouvrir la propriété au public. C'est ainsi que nous avons, à proximité de la ville, la possibilité de retrouver un calme champêtre avec un petit bois, ses cascades et ses étangs poissonneux. Le parc de Séroule est un lambeau d'un ancien domaine qui s'étendait entre Heusy et Ensival. C 'est actuellement un parc public. Il recèle des milieux variés dont des étangs, un ruisseau, un verger, un massif forestier. Une animation du Plan Communal de Développement de la Nature(P.C.D.N.) de Verviers Au cours de cette période, vers 1875, un nouveau projet est soumis à la Ville par deux fabricants : Auguste Peltzer et Jacques Hanlet propriétaire du vaste domaine de Séroule. Il s’agit de construire un nouveau quartier Le parc de Séroule est un lambeau d’un ancien domaine qui s’étendait entre Heusy et Ensival. C’est actuellement un parc public, dont la superficie est de 10 ha et qui est géré par la région Wallonne. Il recèle des milieux variés dont des étangs, un ruisseau, un verger, un massif forestier et une prairie de fauche. Les cheminements sont aisés et le parcours est agrémenté par la présence d’œuvres monumentales et de plantations en harmonie avec le charme paysager du site.


                                                                   L'entrée du parc

















 Le chateau


Le parc

   

   

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                           Château Del Marmol








Actuellemnt le château est accessible par deux entrées : rue Godin et rue Grand’Ville 

La famille del Marmol, originaire de Castille, a obtenu la reconnaissance de noblesse en Belgique en 1845. Et depuis 1865, elle est propriétaire des ruines de Montaigle 
(voir: ici  )


C'est en 1795 au « Pont Sauvage » et le thier joignant, du même nom (devenu thier des Navettes) que le nom de Del Marmol est vu à Verviers. En cet endroit, une place de choix fut également occupée dans l’industrie de Francomont par le fabricant J.N. David. Enfin, tinrent également une place marquante en cet endroit, l’usine Davignon et la fabrique de flanelles F. del Marmol. Le château et sa propriété fut construite vers le milieu des années 1800 par M. Del Marmol et habitée par la suite par un industriel M. Louis Zurstrassen-Renkin. Un parc magnifique de deux hectares entourait ce beau bâtiment qui était fourni en espèces d’arbres remarquable.


. La famille migra vers Tancrémont où elle fit construire ce magnifique château.






L'histoire du château vous est conté par Monsieur Jean Nizet dans l'excellente revue "best of verviers" voir ici


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                              Château Bettonville:







Situé à Lambermont ce château a été construit en 1905 par l'architecte Charles Thirion à la demande de l'industriel Lainier Clément Bettonville. Il est du style " beau art" à la mode en cette époque. L'usine De Thier à Hodimont avait été rachetée en 1855 par Lambert Bettonville, et transformée en usine de draps et filature de laines.







Famille Bettonville
Depuis 1727, la manufacture de la rue de la Chapelle a vu passer bien des propriétaires. Aujourd'hui, le Centre Touristique de la Laine et de la Mode fait revivre aux anciennes usines leurs heures de gloire... Petit détour historique. La manufacture de draps située rue de la Chapelle appartenait primitivement à la famille Nivelle. Elle entre dans le patrimoine de la famille de Thier en 1727. Jusqu'en 1794, elle connaît une période de réelle prospérité. Pierre‑Jean‑Baptiste de Thier augmente l’empreinte au sol de sa fabrique. Son fils Pierre‑Henri agrandit sa résidence et aménage le jardin de l'établissement à grands frais. A la fin du 18ème siècle, l'entreprise traverse les événements en connaissant des fortunes diverses. Sous l'occupation française, l'essor économique génère la construction d'un hôtel particulier et de bâtiments industriels dans le style néoclassique. La crise de 1811 provoque, deux ans plus tard, l'arrêt de la production. Entre 1815 et 1855, la Grande Madame, Marie-Anne Simonis, épouse de Jean‑François de Biolley, exploite la seule filature de coton de la région. En 1855, la propriété et les bâtiments industriels sont rachetés par M. Lambert Bettonville. Pendant plusieurs années, le jardin - de 8.000 m2 - est conservé intact, puis il est morcelé et vendu comme terrains à bâtir. La famille Bettonville reste à la tête d'une usine d'étoffes jusqu'en 1970. Au cours des dernières années d’activités, l’usine est dirigée par Monsieur Goeders, le père de Jean Vallée. Celui-ci est né dans l’hôtel de maître réservé à la direction où il a vécu ses trente premières années avant d'aller poursuivre sa carrière à Paris.





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             Château de la Folie ou Château Dorman.






                       Situé à Ensival et visible depuis Wegnez Ce château dont la construction date de 1870 construit à la demande de Monsieur Mathieu-Jean Léopold Dorman, il était était également appelé par les habitants d'Ensival « château de la folie ». Ce nom évoque une espèce de plantes herbacées, d'herbes avec de petites fleurs blanches. 

                    Le propriétaire mourut à Verviers le 4 décembre 1891, ayant cédé auparavant la bâtisse aux deux frères Nicolas-Jacques-Joseph JORIS, de Verviers , qui dans les salons luxueusement meublés y donnèrent des soirées qui furent divertissement appréciés par les contemporains.
Après une période d'abandon, les Pères Jésuites de Verviers en firent une maison de repos.
Tombé presqu'en ruine après 14/18 il fut racheté en 1919 par un teinturier d'Ensival Pierre Burhenne-Pinet, qui le fit restaurer. dixit:

  Pourquoi Folie , parce qu'il fallait être fou pour investir une telle fortune , à l'époque , pour construire un bâtiment aussi prétentieux. A ce sujet, j'adore le texte de Mr jules Peuteman " Mr Dorman s'était amouraché d'une jouvencelle, à qui , en dédommagement de sa réputation amoindrie ( sic) , il offrit une maison voisine de la sienne" 

 Autre thèse: " Folie" est dérivée du latin " Folleia" qui désigne une feuillée qui correspond à la nature à l'endroit de la ferme de la " Haute Folie" qui se situe au dessus de la Houckaye ,( zone du nouveau cimetière) tandis que le château , c'est le château Dorman ou château de la Folie où la végétation n'a rien d'une feuillée......et qui se situe en Gerarheid ( dans la direction de Pepinster)


















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Château Dedyn:




Ce château est situé à l'angle des rues de Louvain et de l'avenue Peltzer




l'architecture actuelle est modifiée par rapport à cette époque




Construit fin 19° siècle à la demande de Monsieur Paul Dedyn important industriel Verviétois

















(renseignements souhaités merci)

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                                      Château Laoureux








Situé avenue Peltzer ce château construit à la demande des époux Laoureux-Preudhomme en 1898 sur un terrain acheté aux héritier de la famille Peltzer. L'architecte en charge des travaux fut une nouvelle fois Charles Thirion. Le château fur racheté en 1925 par Georges Peltzer, Président des mutualités Neutres qui le transforma en hôpital (C'est l'architecte qui réalisa le plan des transformations.




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                      Le Château de la Louveterie :




Le Château de la Louveterie occupe un terrain qui fut offert par Charles le Téméraire à la communauté de Limbourg en 1469 pour dédommager les habitants des déprédations commises chez eux, quelques années auparavant par les gens du pays de Liège.







Ce fut entre 1787 et 1795 que François-Xavier Simonis, grand industriel verviétois et fervent chasseur, acquit le terrain sur lequel il édifia le château primitif : une grosse bâtisse carrée à deux étages. Cette construction fut appelée « Pavillon » ou « Maison de Chasse » et « Louveterie ». Sous l’Empire Napoléonien, François-Xavier Simonis reçut le titre de lieutenant de louveterie, charge très honorifique non rémunérée qui nécessitait d’importants moyens financiers et un équipage de chasse. 




Il faut noter qu’à cette époque, les loups constituaient un véritable fléau dans le Département de l’Ourthe dont Stembert faisait partie, et sous Napoléon Bonaparte, leur destruction fut méthodiquement entreprise. Il y avait donc bel et bien des loups dans notre région et en quantité puisqu’il fallait les éradiquer. 




Cette vaste propriété comprend un parc spacieux bien entretenu avec un petit étang qui donne naissance à un ruisseau : le Cossart, qui plonge en direction des bois de Mariomont puis des prairies avoisinantes pour longer la rue de Mariomont, passer sous la route de Jalhay et se jeter dans le ru de Mariomont un peu plus loin dans les prairies.




LA CHASSE AUX LOUPS ET LA LOUVETERIE EN PAYS DE LIEGE

                           En pays de Liège, la chasse aux loups a existé, comme dans la plupart des régions d’Europe, puisque c’est Charlemagne qui, en 813, crée le Corps des « Luparii », officiers dont la fonction était de chasser les loups en protégeant les habitants et leurs élevages. ] La Principauté regroupe une série de petits fiefs que l’on retrouve, au XVIIIe siècle jusque dans les régions de Bouillon, Thuin,  Couvin et Horn au Nord. Ces territoires sont dirigés par des clercs ou des hobereaux, sous la souveraineté de « l’Evêque et Prince ». On peut penser que la chasse et la gestion des forêts s’y organisent,  à l’instar des royaumes voisins de France et d’Allemagne, sous la tutelle aristocratique. Mais l’administration principautaire se préoccupe du problème des loups et participe à sa gestion. Ainsi, le 19 février 1763, une ordonnance du Doyen du Chapitre de la Cathédrale de Liège, sede vacante, décrète une battue dans le Marquisat de Franchimont « pour la destruction des loups et des sangliers ». 

                      Le 18 août 1789, faisant suite aux événements de Paris et à la propagation  des idées nouvelles, Liège  connaît sa petite révolution dite « l’heureuse révolution ». Par la suite, le 1er octobre 1795, avec le rattachement à la France, l’essentiel de la Principauté de Liège devient le Département de l’Ourthe. « A la bigarrure héritée du Moyen Age, succède la hiérarchie uniforme des circonscriptions administratives,  judiciaires et militaires »  Et l’Empire va achever de concrétiser cette administration. 

La révolution française a donné le pouvoir au peuple et, en supprimant les privilèges de l’aristocratie, a accordé implicitement le droit de chasse à chaque citoyen. Sans règle bien définie, une chasse débridée aboutit bientôt à un affaiblissement tangible de la population des cervidés et autres gibiers, sauf de celle des loups. Ces derniers commencent à manquer de nourriture et ils s’attaquent, çà et là, et de plus en plus fréquemment, au bétail et à la volaille. Bientôt, le loup devient (ou redevient) l’ennemi public numéro 1 des populations campagnardes. Des sommes d’argent substantielles récompensent les citoyens qui ont réussi à abattre des loups et en font la preuve. Les faits sont transcrits dans un rapport du Maire. 

                      Le 22 Frimaire de l’an 14 (soit le 13 décembre 1805), le Maire d’Esneux avertit le Préfet de Liège (Département de l’Ourthe) de la destruction de deux loups dans le bois de Fontin, espérant prochainement l’anéantissement du reste de la meute et sollicitant la prime prévue pour ses deux administrés.  Le montant des primes a varié suivant l’époque et les régions. C’est pourquoi, le ministre de l’intérieur Crétet adresse, en 1807, une circulaire à tous les préfets, qui en rappelant la procédure administrative, fixe le montant des primes à 18 frs pour une louve pleine, 15 frs pour une louve non pleine, 12 frs pour un loup et 3 frs pour un louveteau, dans le but d’uniformiser les tarifs en vigueur dans tous les départements.  Il faut savoir, qu’à cette époque, le salaire d’une journée d’ouvrier valait moins d’un franc et celui d’une femme, encore moins. C’était un encouragement manifeste à la traque des loups par tous les moyens!

                   Mais il fallait, pour en finir, frapper plus fort.Suite à la profusion des loups, l’Empire français prend la situation au sérieux. Napoléon commence par nommer un Grand Veneur (fonction qui existait déjà sous la Royauté). Ce sera, de 1804 à 1814, Louis Alexandre Berthier, maréchal de France et Prince de Wagram, un familier de l’Empereur. Le Grand Veneur désigne les Capitaines de Louveterie chargés de surveiller des Conservations forestières de plusieurs départements, et qui, à leur tour, sont redécoupées en Territoires forestiers contrôlés chacun par un Lieutenant de Louveterie. Un peu partout, et ce n’est pas un hasa rd, on voit réapparaître, sous leur nom ou sans la particule, les membres de la noblesse de l’Ancien Régime, qui, bénéficiant des titre et fonction de Lieutenant de Louveterie, reprennent la direction des chasses et des battues. 

                  Ces charges ne sont par ailleurs plus rémunérées. Mais, comme le rapporte un témoignage de l’époque, « il fallut plusieurs années (…) pour réduire cette peuplade (de loups) à un petit nombre dont les louvetiers conservaient la graine afin d’avoir plaisir à les chasser » !  Néanmoins, la chasse aux loups, encouragée par des primes aux paysans, et l’organisation de battues par les Lieutenants de Louveterie auront un résultat impressionnant  sur la population des loups : « Sur une dizaine d’années, c’est près de 15000 animaux qui sont abattus » sur le territoire impérial.  Dans nos régions, dès 1804, le Capitaine de Louveterie Guillaume Georges François de Borchgrave devient le responsable de la 23e Conservation forestière qui compte quatre départements : Ourthe, Sambre et Meuse, Meuse inférieure et Roër.





Le  château de Limbourg de F.-X. Simonis dispose certes de dépendances suffisantes pour abriter cet équipage, mais il est vraisemblable que Tilff ait pu  constituer une sorte d’avant-poste ou de relais de chasse pour les forêts voisines, vu la distance avec Limbourg. Ce détachement aurait été installé à l’orée de la forêt, et pas nécessairement en permanence, dans une fermette traditionnellement nommée, à Tilff, « la Louveterie ». Une autre hypothèse pourrait laisser envisager, vu la proximité de « trous du loup », la présence d’un louvetier, indépendant de la Louveterie de Limbourg, mais collaborant de proximité.




Cette bâtisse  ne figure pas sur la carte Ferraris (1770) des Pays-Bas Autrichiens[13], mais est bien dessinée, dans sa forme actuelle, sur le plan Popp (1855) de Tilff où elle fait partie du domaine du château de Sainval.  Le bâtiment, en forme de L, est marqué à l’angle d’une tour de un niveau et demi, en moellons blanchis, sous une toiture en pavillon, adoucie de coyaux et couverte de tuiles noires. Il correspond nettement aux caractéristiques architecturales de la fin du XVIII° et du début du XIXe siècle. Par chance, le bâtiment, rare témoignage de cette survivance de louveterie en notre province, est demeuré quasi dans son état d’origine, si ce n’est l’adjonction de deux petites annexes au XXe siècle. Un œil-de-bœuf permettait de surveiller les chevaux de l’écurie depuis la salle du rez-de-chaussée. Cette écurie est toujours actuellement partagée par les box des chevaux, équipés de râteliers à foin. Une échelle permettait d’accéder à l’étage sous le toit, au logement du palefrenier.Vu son assise sur le rocher, la maison ne disposait pas de cave, mais on avait creusé, dans la roche, un réduit accessible par l’écurie, et qui servait de cave à provisions. Le plan Popp, déjà cité, mentionne également des lieux-dits évoquant la traque des loups par les habitants au moyen de pièges à loups : deux « trous du loup » dont un au pied des rues du Ruisseau et Louvetain et un, au Pireu, approximativement près du barbecue, et « un chemin du trou du loup », aboutissant  à ce dernier, aujourd’hui rue Bégasse. Le nom de la colline de Louftain doit sans-doute son étymologie dans les noms de « loup », « bois habité par les loups » ou fait référence à la louveterie. Certains ont même suggéré que le nom du ruisseau « Baory » évoquât le hurlement des loups… Mais cette très amusante assertion est démentie par G. Thiriard, de même que l’origine voisine de Baoufontaine Et que penser de l’apparition des loups dans la légende des Djâles Di So Corti ? Sinon, que l’inconscient collectif resurgit, par instant, dans l’imagerie populaire. « Le hurlement du loup est sans doute le son le plus apte à toucher notre inconscient. »






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                              Le château de Maison-bois








Ce château de style gothique anglais, date de 1878. Il fut construit pour Frédéric, comte de Pinto, et pour la comtesse de Pinto, née Simonis. Le  projet de l’architecte E .Keilig date de 1875, En 1878 on en était aux caves et en 1880, la construction était achevée. La famille de Pinto est originaire du Pièmont. 'Vers les années 1855, le propriétaire était le Comte Henri-André-Joseph DE PINTO, époux de Marie-Louise-Elisabeth de Biolley.


 Une de leurs filles, Agnès-Marie-Joséphine, comtesse de Pinto (1851-1919) avait épousé en 1869 Louis Simonis (1846-1911) du château Simonis à Fays-Polleur. A la fin de l'année 1918, le duc d'York (futur roi d'Angleterre) et le général Haig (Douglas Haig I) établirent leur quartier général au château Simonis. A la fin de la seconde guerre mondiale, le général Hodges avait établi son Q.G. au Château de Maison-Bois. Une plaine voisine servit de champ d'aviation. Le général Eisenhower y atterrirait souvent pour conférer avec ses officiers. En octobre 1944, le Roi d'Angleterre fut invité par Eisenhower à Maison-Bois.




Coïncidence curieuse, ce n'était pas la 1ère fois que Georges VI descendait au château de Maison-Bois. Après l'autre guerre, le Duc d'York avait établi son Quartier général dans un village voisin, à Fays-Polleur au château Simonis, quand il fut invité par la famille de Pinto. Il y fut reçu le premier janvier 1919 et se souvenait très bien, ce 14 octobre 1944, de cette lointaine visite.
Amusé il en fit la remarque au général Eisenhower :...
Savez-vous que je suis déjà venu danser ici ?... Avant de quitter le château, le Roi signa le livre d'or: George R.I.

 Un membre de cette famille le comte Emmanuel, M.J. H.G. de Pinto né à Polleur en 1880 et décédé à Ensival en 1959 ; avait épousé en 1918, Zoé, M.G., Christine, Comtesse de Ribaucourt (1888-1862). Son ménage étant resté sans enfant, il adopta le 5 juillet 1941, Charles, Arnold, Jean-François comte de Kerkove de Denderghem. C’est la raison pour laquelle nous appelons parfois ce château « Kerkove ».


                     En continuant ce chemin vous arrivez aux Fermes de Maison-Bois





Partant du château vous arrivez aux fermes de Maison-Bois, dont un seule a subsisté (ferme Bonhomme) que je salue.
On arrivait ensuite  au porche de cette ferme  (dont l'accès est interdit aujourd'hui) pour y trouver un peu de repos en dégustant un rafraîchissement .





























Après avoir franchit la cour de la ferme, et à travers un sapinière qui constituait la limite entre Pepinster et Ensival, on arrivait à la "Sapinière", l'oeuvre des Pères Salésiens où tant de jeunes gens prirent leurs ébats ou suivirent des retraites, mêlant ainsi l'utile à l'agréable.









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                           Le château de Halleur :







En 1847 , un habitant du nom de Vandresse fut autorisé par le Conseil à extraire du fer dans sa propriété. 

Au début du siècle, dans cette propriété , H Hanotte-Lejeune-Vincent fit édifier une propriété improprement dénommée château. 







Une grosse partie des pierres ayant permis de construire cette ferme proviennent du Château Lavergne à Limbourg-Dolhain 






















L'industriel par Madame veuve William Zurstrassen-Masson










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                           Château du Joncmesnil









Une inscription nous indique le millésime de construction : 1872, par la famille Mulle-Dewandre. En 1897, M.F. Sagehomme en fit l’acquisition et le lega, par la suite à sa fille, Mme Talmans ; cette dernière legua , à son tour, à sa fille, la baronne de Heusch de la Zangrie. C’est au lendemain d l’armistice de 1918 que le baron Louis Zurstrassen, de retour du front de l’Yser où il avait été officier au régiment de lanciers, et son épouse née de la Pointe, l’achetèrent le château et l’embellirent considérablement ; il fut sénateur et dirigeait l’importance entreprise familiale, le peignage et la filature de cardé de la firme Hauzeur-Gérard fils. Lorsque la crise décimé l’industrie lainière, la propriété passa dans les mains d’un industriel allemand nommé A Müller-Wipperfurth qui venait d’acquérir la « Textile de Pepinster » et de fonder une seconde entreprise textile à Alleur, au nom de Texter. A la déconfiture de ses deux entreprises , leur propriétaire disparait à l’étranger tandis que le château est racheté par un ancien agent immobilier, allemand également, du nom de Willebrandt : il y appose une plaque « Schloss Joncmesnil » ( l’Europe se fait ! )et embrase Lambermont par deux feux d’artifice aussi dispendieux qu’incompréhensibles. Il faut ensuite acheté par un groupe Américain. L’appellation « Joncmesnil » évoque les joncs et mesnil, ménil ou mainil (du bas latin mansionile ) signifie une résidence campagnarde, une demeure accompagné d’un champs. Ce terme est courant comme nom de leiu ; citons au hasard : Mesnil-le-Roi,Mesnil St-Denis etc..

                                                                                 vue de l'arrière du chäteau





                                          tennis



  allée des jardins



















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                         le château Peltzer de Clermont










Le château Peltzer de Clermont était situé dans un parc boisé de 13 000 m² dans ce qui est maintenant la rue Peltzer de Clermont, appelée à l'époque rue Tranchée, au numéro 104 à Verviers. Il fut construit de 1904 à 1906 sur les plans de l'architecte Auguste-Charles Vivroux (1859-1920) pour le sénateur Édouard Peltzer.
À la mort de sa veuve (née Anne de Clermont), celle-ci légua la propriété à la ville de Verviers, sous condition d'y installer un musée ou une école. C'est l'Atelier d'apprentissage pour jeunes filles, alors rue Chapuis, qui y est installé en 1940. Cette école est reprise par la province de Liège en 1948 et fera partie des Écoles Provinciales pour jeunes filles de Verviers, portant maintenant le nom de IPES Verviers. Ce château, transformé en école, sera démoli en 1963 pour faire place à un grand bâtiment moderne. Le problème des locaux va encore s'aggraver du fait de la Deuxième Guerre mondiale et notamment par la destruction du siège de l'école (le château Lieutenant, rue de la Concorde) par un bombardement incendiaire le 27 novembre 1941.




Edouard Peltzer naquit à Verviers le 17
 mars 1859, il y mourut le 8 avril 1934.
Il avait épousé à  Paris le 3 juin 1887,
Anne de Clermont (1863-1938)

Industriel de la firme familiale, il fut sénateur et président de la chambre de Commerce de 1896  1899.

Durant l'occupation 1914-1918, il fut à la pointe des hommes de cœur qui se penchèrent sur la misère des travailleurs privés de leur gagne)pain et les aidèrent généreusement.

Fondatrice et Présidente (1906-1938) de la section locale de la Croix - Rouge, son épouse dirigea avec fermeté et dévouement, le lazareth établi dans les locaux de l'Athénée, en Août 1914.


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                       Le château de Petit-Rechain







       Le quartier a été profondément transformé lorsque le dernier châtelain, Jean Joseph, Erasme Dossin ( qui y vécut de 1922 jusqu'à sa mort 1947) , ses trois fils René, Raymond et Jean étant dans l’indivision, la propriété fut vendue (1950) et morcelée.

        Le parc est devenu un lotissement où furent construites plusieurs habitations, tandis que le corps de logis est subdivisé en appartements. Jadis entouré d’un beau parc agrémentés de pavillons, cette vaste construction en U , élévée de 1741 à 1745 et transformée en 1869. Adam de Bueren, premier seigneur de Petit-Rechain, époux de Anne de Wiler puis de Marie d’ Autriche, petite fille de l’empereur Maximilien (1459-1519), décéda en 1588,

    Dès 1561, la seigneurie était passée aux mains d’Olivier de Fockenburch, à qui succéda Gérard Hessel. En 1596, sa fille Catherine relève en son nom et en celui de ses frères et sœurs. Le bien est vendu ensuite à Jacques Benselin, qui le transmet à son fils, jacob Benselin, époux de Marguerite Moreau. La fille de ceux-ci Marie-Madeleine Benselin par son alliance avec Jean-Jacques (de) Libotte né en 1684, relève la seigneurie en 1720.

     Celui-ci fait démolir la construction primitive et fait construire dès 1741, le château actuel.  



Henri-Frédérk de Libotte (1725-1788) remplace le mur d’enceinte par des grilles. Le bien passe ensuite à Madame de Brias de Cassal puis est vendu à Pierre-Denis Neuville, époux de Marie Catherine Lamarche, en 1816, qui le laisse à son fils, Pierre-Denis Neuville, marié à Hubertine, Catherine Loersch. C’est lui, qui 1869, apporte d’importantes transformations au château, qui reste dans cette famille jusqu’en 1922. 



Description :

        Façade principale du château comptant deux niveaux de cinq travées flanquées de deux courtes ailes.

      Dans l’axe avant corps surmonté d’un fronton triangulaire armoiré Jacques de Libotte et Marie Madeleine de Beyer. Maçonnerie de briques cimentées et peintes. 

      Chaînes harpées aux angles. Grandes fenêtres aux pièdroits à refends et à linteau droit interrompu par une grosse clé trapézoïdale passante. En 1859 aménagement de portes-fenêtres et construction d’une logue véranda devant le rez-de-chaussée, accessible jadis par une haute porte aux piédroits ornés de cartouche et à impostes saillantes.

    Clé décorée d’une feuille d’acanthe et de cannelures. Toiture en terrasse. Bandeau calcaire sous la bannière d’ardoises à longues croupes ajourées de lucarnes au XIX ° siècle. Couronnant les deux ailes latérales, belles girouettes en fer forgé, datée de 1741 et 1869. 




                     





















 Le portail


             Baies rectangulaires à linteau droit et clé et aux pièdroits chainés, en façade arrière. Contre les travées g. de celle-ci, construction d’une aile de deux niveaux ajourées de grandes fenêtres à linteau droit, et d’une petite chapelle néo-gothique. Précédant le château, deux pavillons  carrés prolongés jadis par des écuries et aujourd’hui transformés en habitations .

     pavillon de le baronne



                                                                                                                pavillon Dossin



 Grille de clôture surmontée des initiales D-R et soutenue par des piliers calcaires à refends. Bordant la cour arrière à l’ouest, bâtiment de ferme en briques et calcaire sous bâtière d’ardoises à croupettes et coyaux. Porte charretière cintrée, à clé trapézoïdale datées ANNO/1754, surmontée d’un œil-de-bœuf elliptique. Portes et bais à linteau droit et ouverture récentes. Trois lucarnes à fronton triangulaire. Pavillon de jardin érigé en 1759 et 1788 et portail d’entrée détruits.


                                                 

                                                         L'intérieur du château








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                           Château des tourelles









            Le nom de ce domaine proviendrait de l’expression wallonne « Cinse dè Torai » car il comprenait une ferme qui élevait des taureaux (torai).

           En 1743, fut construit sur ce domaine un château, propriété de Victor de Neuville. 

De ce bâtiment ne subsistent que les dépendances et une tour datant du début du 20 me siècle.

                 Le Château des Tourelles a pratiquement disparu. 

    La « drève » (où le visiteur découvre quelques arbres centenaires remarquables ), permettait d’accéder au château de Victor de Neuville dont seules subsistent les écuries et une tour du début du XIXe siècle. Après la guerre de 1940-45, le baron Louis Zurstrassen (firme textile Hauzeur Gérard fils), y installa un domaine de repos et d’agrément réservé à son personnel. 

    Enfin, en 1962, la commune de Petit-Rechain en devint propriétaire et y installa une plaine de jeux et de sports.









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                       Château Jules Spinhayer :







            JulesSpinhayer était le patron d'une importante maison d'expédition qu'il avait crée et développée par son travail. Il milita au sein du parti libéral qu'il représenta au Conseil Communal de Verviers. Il devint Bourgmestre pendant un peu moins d'une année: du 15 mars 1920 au 18 septembre 1921.









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Le château Modéra










         C'est la famille ◦Jean-Frédéric Sauerwein (Modera) 1842-1920 •Marie-Adelaïde de Neuville 1850-1940 qui au XIX° siècke fit construire ce Château rue de Hodiamon à Heusy.

       Sur les hauteurs de Verviers ,l'ancien château Modera a résisté au temps. Ce bâtiment témoigne de l'époque où les riches lainiers de la région se faisaient construire des habitations seigneuriales.

     Le temps a passé, les châteaux ont quasiment tous disparu. Le château était passé dans les mains de sa fille Germaine Modera 1881-1936 Mariée le 7 octobre 1899 , Verviers, 4800, Liège, Belgique, avec Alphonse de Thier 1867-1935 Et c'est ce dernier qui résida au château avant qu'il ne se délabre petit à petit










































Nous allons vous conter l'histoire du petit-fils:

 Adrien Marie Ange Fernand MODERA Avenue du Chêne 142, devenu 144 vers 1949, à Heusy Né à Heusy le 01 janvier 1914/ † 1997 à Ensival, Liège, Belgique.

Activité en mai 40 : officier de réserve au 1er Régiment de lanciers Adrien Modéra est incorporé le 31 juillet 1935 comme milicien candidat officier de réserve au 1er Régiment de Lanciers à Spa. Le 01 octobre 35, il est brigadier et le 29 février 1936 est commissionné maréchal des logis. Il est adjudant le 31 août 1936 et est placé en congé le 15 janvier 1937, son service ayant été prolongé suite au réarmement de la Rhénanie. Il effectue des rappels sous les armes les 12 juin 1938 (jusqu'au 10 juillet), du 28 septembre au 03 octobre 1938 et du 02 au 16 janvier 1939. Le 26 mars 1939, il est sous-lieutenant de cavalerie et prête serment le 11 août suivant. Le 27 août 1939, il est mobilisé jusqu'au 09 mai 1940 à l'escadron auto-blindées du 1L. Il commence alors la campagne des 18 jours au sein de cette unité. Le 27 mai 1940, il est blessé près de Ypres (à la ferme du Frezenberg, sur la commune de Sint-Juliaan) par deux balles de mitraillette, qui lui occasionnent une fracture ouverte de son humérus droit et une perforation de la fesse droite. Cette ferme du Frezenberg servait de PC au major Isebrant de Lendonck du 3e Lanciers. Les autos-blindées devaient servir à une contre-attaque, mais des éléments ennemis s'étaient infiltrés sur leur droite (au Sud). Son commandant d'escadron, Marc Deprez, est alors blessé dans la ferme à cause d'un bombardement allemand. Le 3L se replie avec l'escadron A-B du 1L. Modéra, soignant Deprez dans une grange, n'a pas entendu l'ordre de repli. Une fois arrivé en Angleterre, il reçoit un chevron de blessure, suite au témoignage du maréchal des logis Guy Schnorrenberg (le 17 juin 1944), qui était avec le commandant Marc Deprez à 1400 Hr à la ferme du Frezenberg ce 27 mai. Le chauffeur de Schnorrenberg, fait prisonnier dans la ferme avec Deprez et Modéra, peut s'échapper le surlendemain (29 mai 1940) et rejoindre le 1L. Il a vu Deprez et Modéra soignés par les Allemands au poste de secours allemand. Cela vaut pour Adrien Modéra une citation à l'ordre du jour du 3e Lanciers à Ondonck le 28 mai 1940 par le lieutenant-colonel Dugardin, commandant du 3L, et la Croix de Guerre 40-45 avec palme par Arrêté du Régent n° 2020 du 13 mars 1946 : "Officier chef de peloton d'autos-blindées, d'un calme et d'un courage remarquables au feu. S'est distingué au combat de Gheluwe et du Frezenberg. Gravement blessé au cours de ce dernier combat, en se portant au secours de son commandant également blessé." Modéra est donc alors capturé et évacué au Feldlazarett 161 à Bissegem. Le 31 mai, il entre à l'Hôpital Brugmann de Jette et y est soigné par le Dr René Dumont (un vétéran chirurgien américain de la Guerre d'Espagne) et évite d'être amputé du bras droit. Le 17 juin, il passe à l'Hôpital Saint-Pierre de Bruxelles. Le 22 juin, il est placé à une Annexe de St-Pierre, l'Institut Saint-Nicolas d'Anderlecht, jusqu'au 27 juillet. A cette date, il rentre dans ses foyers à Heusy, bras et torse plâtrés. Le 01 août 1940, il est en congé sans solde. Le 01 novembre 1940, il devient Résistant armé à l'Armée Secrète (alors encore Légion Belge) jusqu'au 07 décembre 1943. Il est actif au bureau verviétois de l'ORAF (Office de Renseignement et d'Action pour les Familles des militaires et prisonniers) et à la Croix-Rouge. Il conduit également des enfants juifs en vélo dans des familles d'accueil et en cache un chez eux : Bernard Rapaport, dont le papa, établi à Liège, a disparu dans une rafle de la Gestapo en 1942. Il recevra le diplôme de Juste parmi les Nations remis par ambassadeur d'Israël le 13 octobre 1994 et sera reçu au Palais par SA le roi Albert II le 09 mars 1995. Le 1er septembre 1942, il est au réseau Luc-Marc comme Auxiliaire ARA de 2e classe jusqu'au 15 décembre 1943. Le 08 décembre 1943, après son arrestation manquée par la Gestapo, il doit quitter la Belgique occupée. Denise Houget nous donne quelques détails sur ce départ de Verviers. Elle est alors rentrée en Belgique à Verviers, voir sa famille. Appelée par la mère de son père adoptif, Fernand Houget, elle se rend en face chez Frédéric Modéra et son épouse Margot Houget, le beau-frère et sœur de Fernand. C'est à la grande villa Marguerite, aujourd'hui disparue, de l'avenue du Chêne, à Heusy. Leur fils Adrien vient, grâce à la nuit tombée, d'échapper de justesse à une recherche allemande en s'échappant par les toits. Adrien Modéra est à présent caché chez sa grand-mère. Celle-ci, étant vaguement au courant des activités de Denise en France, lui demande si elle ne peut rien faire pour lui. Denise habille alors son cousin germain de vêtements de leur grand-mère et d'une perruque blanche. Un chapeau bien enfoncé sur la tête, et le boitement de l'aïeule bien imité, ils descendent au rez-de-chaussée. La bonne, Thérèse, dit alors à Adrien :"Oh, Madame, vous sortez si tôt et par ce froid !". Denise Houget poursuit : "Adrien a une maison sûre où il peut se réfugier, aussi je le fais sortir par la porte de derrière sur le fond du jardin et il arrive sain et sauf dans cette famille". Elle lui fait encore rédiger une fausse carte d'identité belge. Elle donne ensuite des directives à Adrien Modéra, qui se rend à Bicyclette de Verviers jusque Bruxelles comme un représentant du village de Charneux. Elle lui indique comment arriver à Paris et se présenter, à date fixe entre 3 et 4 heures, au premier confessionnal de droite en l'église de la Madeleine. Il doit avoir à la main une paire de gants et un journal sous le bras. Il trouvera une personne qui lui demandera "A quelle heure y a-t-il des confessions ?" et il devra lui répondre "Entre 3 et 4 heures". Adrien Modéra arrive à l'heure et à la date dites à la Madeleine et y rencontre Jean-François NOTHOMB. Il s'agissait d'un rendez-vous au cas où il faudrait sauver un agent. Modéra, n'ayant ni paire de gants ni journal, dit alors à "Franco" : "Je sais que je dois vous répondre quelque chose, mais je ne me souviens plus de quoi". NOTHOMB l'embarque ainsi avec d'autres dans le train pour Bordeaux. C'est ainsi qu'Adrien Modéra fait partie, le 23 décembre 1943, du 82e passage Comète par Larresore et Jauriko borda avec Thomas Combs, William Whitlow, John Ashcraft et Walter House. A Dax, ils prennent des bicyclettes et Combs, qui ne sait pas rouler à vélo, doit être poussé. A un moment, il heurte deux soldats allemands qui roulent en sens inverse. Heureusement, ces soldats l'aident à repartir. A Bayonne, ils dorment tous à l'auberge de Larre tenue par Marthe VILLENAVE épouse MENDIARA au Quartier Sutar de Anglet. Le lendemain soir, ils partent à vélo deux par deux. Après avoir traversé la Nive, ils sont arrêtés par deux gendarmes, mais leur guide les en débarrasse. Devant eux, l'autre groupe est arrêté par deux officiers allemands en voiture qui leur demandent le chemin. House ne comprend pas comment les Allemands n'étaient pas curieux de leurs groupes passant deux par deux devant eux. Ils poursuivent ensuite à pied, le guide leur répétant qu'ils mangeraient dans 45 minutes. Le guide les pousse sans arrêt. Vers 02 heures et demi, ils passent près d'un poste allemand (Esteben borda, où loge un détachement de chasseurs alpins/Gebirgsjäger). Ils traversent un petit ru qui est la frontière. Ils dorment le restant de la nuit dans une ferme (Jauriko borda). Selon le récit des aviateurs, le lendemain, ils attendent des guides et marchent en montagne une journée. Ils sont abandonnés dans un abri à chèvres. Ils sont ensuite conduits dans un autre abri et y restent deux nuits (probablement à Marteleneko borda). La veille de Noël, deux hommes viennent les chercher et les font descendre à une route. Ils perdent alors leurs guides. Ils reviennent à la dernière maison et expliquent qu'ils ont perdu leurs guides. Une heure et demi plus tard, les guides reviennent tranquillement et ils reprennent la route. En route, ils rencontrent un taxi. Un des guides donne à Whitlow un papier avec leurs noms, grades et matricules, renseignements qu'il a réunis dans la montagne. Puis, ils se retrouvent à San Sebastian pour la Noël. Aucun des aviateurs ne signale la présence d'Adrien Modéra avec eux, probablement suite à des consignes de NOTHOMB. Le dossier d'Adrien Modéra nous révèle qu'entre le 23 et le 31 décembre 1943, il est interné à Lecumberri (commune d'Elizondo) en Espagne. Il se sera donc séparé de ses compagnons d'évasion à son arrivée en Espagne. Encore une fois, cette séparation est sans doute due à des consignes particulières de "Franco". Le dossier d'Adrien Modéra nous indique encore qu'il bénéficie le 05 janvier 44 de l'hébergement gratuit en Espagne jusqu'au 1er février 44, puis le 02 février d'un hébergement gratuit au Portugal, et ce jusqu'au 21 février. Il perçoit un rappel de traitement du 08 décembre 43 au 21 février 44. Son statut d'Evadé est bel et bien interrompu du 20 au 23 Décembre.





Son épouse Claire Janne d'Othée •Née le 10 mars 1922 - Aye, 6900, Luxembourg, Belgique a aussi aussi donné une contribution durant cette dernière guerre

 archives le soir 2002

  Sur son secrétaire, l'album des photos est terminé. Et, dimanche, Claire Modera-Janne d'Othée, 86 ans, l'emportera dans le New Jersey d'Obama. Ce n'est pas un cliché. Claire Modera-Janne d'Othée ne fait absolument pas ses 86 ans. Dans son appartement de l'avenue Nicolaï, à Heusy, elle a le mouvement sûr et précis d'une trentenaire abonnée au fitness. «Que voulez-vous que j'y fasse, sourit l'octogénaire. J'ai de la chance, beaucoup de chance, celle notamment de jouir d'une bonne santé.» Cette étonnante résistance physique permet allégrement à Claire Modera de faire montre d'un dynamisme remarquable. Ainsi, en faisant fi de l'âge calendrier, la Heusytoise boucle actuellement sa valise avant de s'envoler, toute seule, pour New York, aux États-Unis, pour rejoindre «son» amie Maria dans le New Jersey. «Ma fille me conduit à l'aéroport et, à New York, les enfants de Marie seront là pour m'accueillir. C'est vraiment facile, ajoute la veuve d'Adrien, disparu voici 11 ans déjà, et l'un des 1443 citoyens belges reconnus comme «Justes parmi les Nations». «Pendant la dernière guerre, raconte la grande voyageuse, ma future belle-maman, Marguerite Houget, habitait avec ses enfants, dont mon mari et ses soeurs Marie-Josée et Cécile, la grande villa Marguerite, aujourd'hui disparue, de l'avenue du Chêne, à Heusy. Toute la famille s'est mobilisée par héberger un petit garçon juif, Bernard Rapaport, dont le papa, établi à Liège, a disparu dans une rafle de la Gestapo en 1942.» Bernard a une soeur, Maria, prise en charge par des religieuses de Banneux. À la Libération, la maman retrouve ses deux enfants. Elle gagne l'Amérique où elle refait sa vie. Maria, sa fille, qui va avoir 75 ans le 1erdécembre prochain, garde le contact avec les Heusytois et leurs enfants. «Ma belle-soeur Cécile l'invitait souvent. Mais voici huit ans, elle est tombée gravement malade pendant la semaine où elle devait recevoir son amie juive, poursuit la veuve du Juste (comme Marguerite, Cécile et Marie-Josée, reconnus par Yad Vashem de Jérusalem comme sauveteurs, pendant la Shoah, de Juifs en danger de mort). J'ai pris le relais et nous avons fraternisé. D'ailleurs, en septembre 2001, c'est-à-dire quand les avions des terroristes se sont écrasés sur les tours de New York, j'y étais, seule évidemment. Et, en voiture, nous avons été dans le Connecticut, chez Nancy, la fille de Maria, puis à Boston où j'ai la chance d'avoir un neveu au travail. Et j'y suis retournée en 2003. C'est formidable.» Dimanche, Claire Modera-Janne d'Othée sera à Kennedy Airport pour le petit-déjeuner avec la fille de Maria et ses enfants. Ils iront ensuite chez la maman, dans le New Jersey, qui ne sait pas que son amie heusytoire est invitée par la fête anniversaire des 75 ans de la petite réfugiée de Banneux. «Je vais lui offrir l'album de photos de famille que je viens de terminer», précise l'octogénaire qui ne restera que dix jours aux États-Unis pour être présente au pays pour les fêtes de fin d'année (elle a 3 enfants, 15 petits-enfants, 8 arrière-petits-enfants et 10, c'est sûr, au printemps). «Je crois que cela fera plaisir à Maria.» Et comment donc!


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Villas Chapuis et Simonis








Ce petit montage nous explique qu'il est difficile de dissocier les villas de messieurs Edmond Chapuis à gauche et celle de Monsieur le Baron   Guillaume "Willy" SIMONIS à droite.

Toutes deux construite aux envierons du début du 20° siècles elle furent vendues pour y loger l'internat de l'Athénée royale de Verviers avenue du Chêne 142 Verviers. 

Celle de droite est l'oeuvre de  l'architecte A. C. Duesberg qui  tente de conclier l'aspect pittoresque de l'architecture régionale et le rationalisme de la nouvelle conception. La beauté du toit est indéniable. 
Les proportions exquises, matériaux de revêtement extérieurs délicatement colores, accrochant bien la lumière. 

Quant à celle de gauche une description suivra.
























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Hôtel Iwan Simonis









         Fils de Jacques-Joseph Simonis et unique héritier, Jean-François « dit Iwan « repris l’entreprise familiale sous le nom de société Iwan Simonis et lui insuffla une impulsion particulière.

          Il fut Bourgmestre de Verviers et président de la Chambre de Commerce de 1817 à 1826. Bordant la rue de Limbourg, vestiges des murs et pavillons d’entrée de la propriété d’Adolphe Simonis « dit Ywan » comprenant avant l’installation du chemin de fer en 1843 de vastes jardins et dépendances s’étendant jusqu’à Stembert.







Parallèles à la rue, au fond d’une vaste cour pavée, des anciennes remises à équipages et écuries de la propriété ainsi que le majestueux hôtel. Très vaste bâtiment en briques et calcaire de la première moitié du XIX° siècle. Sous fronton triangulaire, trois travée centrales en avant-corps cantonnées de refends et ouvertes de hautes entrées cochères au cintre appareillés en refends sur jambages monumentaux occupant tout le rez-de-chaussée également à refends et ajourés d’ouvertures rectangulaires. Larmier au-dessus des montants marquant la limite du 1er niveau. Niches circulaires entourées de calcaire et ornées d’une console, dans les écoinçons. A gauche et aussi jadis à droite, longue aile de six travées d’ouvertures à linteau droit entourées de calcaire au rez-de –chaussée, de briques à l’étage, interrompues par une haute entrée charretière cintrée à claveaux passants un-sur-deux sur montants à refends. Séparant les deux niveaux, bandeau continu des appuis saillants prolongés. Sous les bâtières de tuiles, série de fines ouvertures rectangulaires, éclairant les combles.






















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villa Voos







Cette villa en colombage fut construite en 1910, avenue Peltzer par Charles Thirion, à la demande de l'industriel Charles Voos.


L'industriel lainier il avait repris l'entreprise familiales située ru du Brou.
















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Château des moines






origine:


           En 1907, le château du Chaineux, surnommé le Château des Moines, était la propriété des Pères Jésuites de la rue de Rome à Verviers. Cette grosse bâtisse fut probablement construite en 1907 sur un terrain acheté un an plus tôt, en 1906, à un Monsieur Jean-Pierre Lemarchand, cultivateur à Mangombroux - Stembert. Cette parcelle, d’une superficie de 73,20 ares, se situait au lieu dit « Beaudrifontaine » et fut vendue aux Jésuites pour la somme de 4.000 francs belges de l’époque. L’acte de vente fut établi le 12 octobre 1906. Le 23 novembre de cette même année, Monsieur et Madame Lincé - Dardinne vendaient aux Pères Jésuites une prairie avec carrière de 37,10 ares pour 1.600 francs belges. La superficie du terrain atteignait alors un hectare 22,53 ares.


















































         En 1907, le château du Chaineux, surnommé le Château des Moines, était la propriété des Pères Jésuites de la rue de Rome à Verviers. 


        Cette grosse bâtisse fut probablement construite en 1907 sur un terrain acheté un an plus tôt, en 1906, à un Monsieur Jean-Pierre Lemarchand, cultivateur à Mangombroux - Stembert. 

       Cette parcelle, d’une superficie de 73,20 ares, se situait au lieu dit « Beaudrifontaine » et fut vendue aux Jésuites pour la somme de 4.000 francs belges de l’époque. L’acte de vente fut établi le 12 octobre 1906. Le 23 novembre de cette même année, Monsieur et Madame Lincé - Dardinne vendaient aux Pères Jésuites une prairie avec carrière de 37,10 ares pour 1.600 francs belges. 

          La superficie du terrain atteignait alors un hectare 22,53 ares. Le 12 mai 1923, les copropriétaires de différents biens à Verviers et à Stembert, déclarèrent transférer ces propriétés, comprenant une maison de campagne avec jardins et dépendances sur une superficie totale d’un hectare 22,95 ares, au profit de l’asbl dénommée « Collège Saint François-Xavier » à Verviers et ce, suivant un acte du 16 avril 1922.

           Il est à signaler que la propriété s’était agrandie de 0,42 are entre 1906 et 1923 sans aucune précision supplémentaire Le 22 février 1927, la commune de Stembert mit en vente publique un terrain de 32 ares jouxtant le parc et se situant à proximité du lieu-dit « Chaineux ». Il fut adjugé pour 11.000 francs belges à l’asbl « Collège S.F.-X. ». La superficie du terrain avait alors une étendue d’un hectare 54,95 ares.




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château Tiquet































Situé rue bois de Mariomont  ce petit château est entouré 'un grand parc et d'un étant  ou les châtelains pouvaient se reposer en barque.





























C'est le ruisseau du Cossart qui  alimentait l'étang du château avant de continuer vers le ruisseau de Sècheval . Ce ruisseau est maintenant canaliser vers la Vesdre. Il faut savoir qu'e ce ruisseau passait  Thier mer Dieu et un pont permettait le passage de ce ruisseau s'ou le nom de la rue du pont. 






   

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                    Villa de Thier (actuelle croustade)





rue de hodiamont 16 Heusy





 On rendra hommage à quelques courageux restaurateurs d'avoir mis leurs économies dans la remise en état de ces palais lainiers laissés à l'abandon. Ainsi, Thierry et Pascale Fauviaux ont repris, il y a 14 ans, une maison en ruines, les photos en font foi. Ils y ont travaillé pendant un an, respectant l'allure riche de jadis, jouant à fond sur d'imposants volumes. Comment ne pas saluer le courage de ces jeunes qui totalisaient moins d'un demi-siècle à eux deux. Il leur fallait trouver un nom pour l'enseigne. Pour Pascale, Croustade contenait des syllabes suffisamment croustillantes pour arrimer le choix.






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       Quelques autres villas et châteaux oubliés.




                          

Avenue Nicolaï


  






               Villa Loslever puis Crémer Rue Florikosse 


                                 





                                          

Entouré de verdure, l'établissement Chatelet Cremers une demeure de caractère ancienne aux abords de Verviers. Ce Bed & Breakfast dispose d'une aire de restauration, d'un jardin avec terrasse et d'une connexion Wi-Fi gratuite. Une location de vélos est disponible sur place.

Revêtues de parquet, les chambre du Chatelet Cremers comprennent toutes une salle de bains privative pourvue d'une douche, de toilettes et d'un lavabo. La chambre supérieure possède un balcon privé tandis que la suite est également dotée d'un coin salon.

                           





                                   
                               Château Centner Lambermont




Château de Cokai have



Château Debry




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Villa de Bournonville




villa des Minières





Villa Mathilde puis Hans avenue du chêne


château Jules Cerexhe Halleur








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Château Linon avenue du Chêne





Villa Marie Magdeleine. Rue Hodiamont




villa sauvage Francomont



Villa Raxhon Peltzer. Avenue Nicolaï


Château Zurstrassen dit château de Rouheid


Il se situe à l'intersection de la rue des prés et le chemin de Rouheidt habité par José Zurstrassen qui tint une place de choix dans le monde lainier.




cette aquarelle représente la face sud du château à l’époque et quand on passe rue des Prés en longeant le château on s’aperçoit, que, à part le toit la façade actuelle est toujours d’époque et qu’en fait le bâtiment a surtout été agrandi vers le nord.

              





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Château Hauzeur ou Château de la Bouquette




Villa Delporte avenue du Chêne






villa Spreinguel puis Simonis avenue du chêne






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Villa Zurstrassen puis Jean Werts. Début Rue Jean Gôme.






villa de Bourmonville








Villa de Thier rue du Tennis







A appartenu en 1781 à Jean-François Brouet. Actuellement Val de Loire




Peltzer Sauvage  (rue A. Deru )

            Charles Vivroux agrandit l'habitation de madame Alfred Sauvage, rue Alexandre Deru en 1922-1924. Il sut donner à cette vieille maison de la famille Peltzer-Sauvage l'impression d'une gentilhommière du 18°... plutôt réuss

              




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